Quel futur pour les apps?

Un article rapide, suite à une présentation inspirante d’Alexandre Jubien.

Quel sera le futur mode de consommation majoritaire sur mobile ?
Le web mobile et les apps se partagent actuellement le gâteau.
On pensait les apps gagnantes, grâce à leur modèle économique éprouvé.
On disait le web mobile gagnant, universel et poussé largement par Google.
Au final, les 2 modes continuent à se développer pour le moment, tandis que d’autres voies émergent.

Si l’on s’en tient à l’enjeu principal -l’expérience utilisateur-, peu importe le combat technologique apps vs web mobile, l’enjeu est de satisfaire le mobinaute. Pour cela des « apps invisibles » émergent.
Leurs objectifs ? Répondre à la demande, résoudre les problèmes.
Leurs caractéristiques ? Pas d’IHM, pas de download, pas de tutoriel, pas de technicité apparente. Juste du service.

Nous rentrons dans une ère véritablement conversationnelle, et hormis pour les créateurs de ces services, peu importe la technicité. SMS, mails, chat, voix, de nombreux moyens d’interactions directs et simples existent déjà. Ces services invisibles en profitent.

Exemple ? Le service de conciergerie Clac des doigts, qui permet de demander des petits coups de main simplement, par SMS. Livraison de fleurs, réservations, pressing, tout se passe simplement, sans défi technique niveau utilisateur.

entrez

Idem dans la santé, des consultations de médecins (aux USA), de psychiatres (en France) se font via des services de messaging.

L’interaction directe permet une proximité, et une personnalisation poussée. Nous n’avons pas à comprendre comment le système fonctionne, il semble être fait pour nous. Sans IHM, mais pas dénué d’UX.

La multiplication des services de messaging (Facebook messenger, WhatsApp, etc) et le développement des assistants digitaux (« ok Google », Siri, Cortana) ne feront que renforcer l’attrait vers ces apps invisibles et les transformeront en services redoutables.